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Particularités de l'occitan oriental

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Le Languedocien Oriental (Montpelliérain)?

Ce "sous-dialecte" de la langue d'Oc occupe une place géographiquement centrale. Il a conservé certains traits "classiques" de la langue ancienne (finale féminine prononcée en "a" comme elle s'écrit, syntaxe riche et très idiomatique...) et tire une richesse supplémentaire du langage populaire citadin de ses deux métropoles (Montpellier et Sète), se conjuguant avec le conservatoire de langage paysan immuable des garrigues, et avec le foisonnement lexical et syntaxique des parlers de régions marécageuses. Tout cela a permis l'éclosion d'oeuvres littéraires très originales, dont celle de Max Rouquette a atteint une renommée mondiale.

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Mais ce "sous-dialecte montpelliérain" est curieusement mal aimé. Ces traits - qui sont des atouts- le singularisent dans l'ensemble languedocien, de sorte qu'actuellement l'occitan enseigné à Montpellier est le "Languedocien central" de la zone Béziers-Albi.  C'est bien sûr la même langue, mais avec une phonétique (=un accent) différente, et qui ignore ces richesses...

Tout récemment, il a été décidé par les linguistes que le Languedocien (Occitan Central) était unifié. Excellente nouvelle, à cela près que toute sa composante orientale avec son riche patrimoine et ses extraordinaires potentialités sont ipso facto balayées.

Il en résulte un appauvrissement. Il est certain que l'occitan, n'étant plus porté par une population qui le parle de naissance sous une forme dialectale, ne peut que s'unifier, et que des nuances pittoresques  de morphologie ou de phonologie peuvent être oubliées sans grand dommage... La vraie richesse est ailleurs.

La vraie richesse est dans l'extraordinaire flexibilité de la langue sauvage qui peut tout dire avec plus de souplesse et de couleurs que le français. Les usagers, et notamment les écrivains, lui font explorer d'autres sujets que le monde traditionnel rural auquel on la croyait cantonnée.

L'occitan du XXIe siècle évolue  en dialectique entre les directives normatives des linguistes et l'usage des locuteurs et des écrivains. C'est un équilibre nécessaire. Une langue uniquement forgée par des linguistes, et le danger existe, n'aurait guère d'intérêt.

Mon site se situe dans cette perspective: rendre accessible la richesse et l'idiomatisme de l'occitan Languedocien oriental, pour mettre ces trésors à la portée de tous: ils appartiennent à la langue générale, une sous ses diversités de façade...

Je pense même qu'on peut apprendre l'occitan à partir d'un parler "enraciné" plutôt que, comme c'est désormais l'usage, à partir de la koinè élaborée par les normalisateurs. La langue n'en sera que plus riche, plus idiomatique, et à mon avis plus "vivante". Surtout s'il s'agit du montpelliérain, langage tout autant citadin que campagnard, qui semble forgé exprès pour le XXIe siècle...